Mariage juif : Une cérémonie de mariage ashkénaze typique

Il est d’usage que les mariés ne se voient pas pendant la semaine précédant le mariage. Le jour du Shabbat de cette semaine, la coutume veut que le marié ait une alya (l’honneur de réciter une bénédiction sur la lecture de la Torah). Cette alya est connue sous le nom de aufruf. La veille du mariage, la mariée et le marié jeûnent tous les deux. Vous pouvez organiser une cérémonie dans un lieu spécialisé en mariage cacher.

 

Avant la cérémonie, la mariée est voilée, un processus appelé badeken, par le marié, ou chatan. Le voile symbolise l’idée de modestie et transmet le message que, quelle que soit l’apparence physique attrayante, l’âme et le caractère sont primordiaux. Il s’agit d’une coutume ancienne qui constitue la première des nombreuses actions par lesquelles le marié signale son engagement à habiller et à protéger sa femme. Le badeken est symbolique de la couverture d’un trésor auquel on attache de l’importance.

 

Le déroulement de la cérémonie

 

 

La cérémonie elle-même dure 20 à 30 minutes et se déroule sous un chupah, dais de mariage, symbole de la maison à construire et à partager par le couple. Le chatan, suivi de la kallah, la mariée, sont escortés jusqu’au chupah par leurs parents respectifs. Tout comme on se lèverait en présence de la royauté, il convient que les invités se lèvent à l’arrivée du chatan et du kallah. Lorsque le marié atteint la chuppah, le chazan, chantre, le bénit et demande à Dieu de bénir les mariés. Lorsque le marié arrive sous la chupah, il revêt une kittel, robe blanche, qui symbolise la pureté spirituelle. 

 

Sous la chupah, le kallah fait sept fois le tour du chatan ; tout comme le monde a été créé en sept jours, le kallah construit au figuré les murs de la nouvelle maison du couple. Une autre explication est que les sept cercles correspondent aux sept fois de la Torah où il est écrit : « … et quand un homme épouse une femme… . » Le chazan bénit alors la mariée et demande à Dieu de bénir le chatan et le kallah.

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